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Profesionales de la sanidad actualizan sus conocimientos sobre las alergias a abejas y avispas
Fuente: http://www.eldecano.es
El Hospital Universitario de Guadalajara participa este martes, a través de la alergóloga Arantza Vega, en una charla que, bajo el título ‘Alergia a abejas y avispas: situación actual’, acercará a los asistentes cuestiones fundamentales sobre estos animales.
La cita comenzará a las 20:00 horas en el hotel Tryp de la capital, y cuenta con la colabroación de la Asociación de Apicultores de La Alcarria y demás Comarcas de Castilla-La Mancha (ASAPIA), cuyo secretario, Sergio Viñuelas, dará a conocer a los presentes las características sociales de abejas y avispas, diferenciando entre los distintos grupos y realizando un acercamiento a los motivos por los que pueden llevarles a realizar una picadura.
Por su parte, la doctora Vega expondrá las principales características de la alergia al veneno de los himenópteros, las distintas reacciones que se pueden dar según el caso y las cuestiones que se tienen que tener en cuenta para un correcto diagnóstico de este tipo de alergia.
Según los datos de la Sociedad Española de Alergología e Inmunología Clínica (SEAIC), alrededor de un millón de personas son alérgicas al veneno de estos insectos en toda España. Además, debido a la gran tradición apícola presente en la provincia de Guadalajara, no son infrecuentes las consultas por este tipo de alergias.
La jornada celebrada está dirigida esencialmente a personal sanitario, especialmente personal de Urgencias, Pediatría o facultativos de Atención Primaria
La avispa asiática, nueva amenaza para la apicultura europea
Fuente: http://www.romandie.com/infos/news
(noticia en francés). Les apiculteurs du sud-ouest s’alarment de l’expansion du frelon asiatique.
Les apiculteurs du sud-ouest, première région française où est apparu le frelon asiatique voici quelques années, s’alarment de la prolifération de ce redoutable prédateur d’abeilles qui pourrait constituer, selon un rapport, un risque économique pour la profession.
Après dix-huit mois d’un minutieux travail d’observation mené par un chercheur de l’Association de développement de l’apiculture en Aquitaine (Adaaq), les conclusions du rapport présenté cette semaine sur le mode de vie de “Vespa velutina” pointent les dégâts irrémédiables sur les ruches.
En Dordogne, où 14 ruchers d’observation ont été sélectionnés pour saisir la relation entre l’abeille et le frelon asiatique, Jacques Blot, chercheur à l’Adaaq, a constaté une production apicole perturbée avec “de 3 à 5 frelons devant une ruche” et l’arrêt de toute activité “au-delà de cinq frelons”.
La désintégration des ruches se fait en plusieurs étapes: dans un premier temps, le frelon, qui vient piller les larves et voler le miel, met un coup d’arrêt à la ponte des abeilles, entraînant une diminution des populations et un vieillissement de la colonie. Puis les réserves hivernales s’affaiblissent, conduisant à une mortalité prématurée.
“Plusieurs dizaines de ruchers ont été entièrement détruits cette année en Aquitaine”, relève le chercheur, notamment parce que l’efficacité des défenses naturelles de l’abeille, déjà limitée, est anéantie à partir de trois frelons.
Selon Jacques Blot, “il faut 15 à 20 abeilles sur le frelon et un combat de trois à cinq minutes pour en venir à bout”.
“Ce que nous avons constaté comme pertes de ruchers dans la région est pour l’instant économiquement viable, mais c’est un risque à surveiller. Le frelon asiatique est un problème supplémentaire pour l’abeille, qui doit déjà se défendre contre les insecticides, les OGM…”, prévient-il.
Le “Vespa velutina” commence aussi à dégrader la production estivale de fruits rouges – fraises et framboises – par manque de pollinisation, ainsi que des parcelles d’aubergines et de courgettes, selon les analyses sur le terrain.
Pour la première fois, la filière apicole a mis en place cet hiver une campagne de piégeage des femelles reproductrices en Dordogne. “Un peu plus de 2.000 fondatrices ont été piégées au total”, selon l’Adaaq, qui estime cependant qu’à ce stade d’implantation, “il n’est plus possible d’éradiquer le frelon asiatique en France”.
Parti de deux points de dispersion, Bordeaux et Tonneins (Lot-et-Garonne), le frelon asiatique, qui se distingue de son cousin européen par sa couleur brune et sa taille plus petite, a désormais colonisé un quart sud-ouest de la France. Il serait arrivé en France en 2003 dans des marchandises chinoises.
Le piège artisanal a été conçu à partir d’une bouteille plastique de 2 litres avec le but d’être “sélectif”: le filtre d’entrée ne laisse passer que les insectes de taille égale ou inférieure au frelon, d’autres trous à la base permettant de “libérer” les insectes plus petits.